Historique Public

- Fière et forte -
Cassolmer la forte, Cassolmer la fière.
Celle qui a connu guerre et misère.
Territoires où idéologies s’entrechoquèrent
Faisant couler le sang de nobles et des paysans.
Se croyant tous porteur de sa juste parole.
Justifiant leurs actes par ses saints écrits.
Mais le Céleste ne pouvait guider tous ses enfants.
Le chaos dévastateur envahit Cassel.
Ce rendant jusqu’à versé le sang Gwenfrynn.
Cassolmer pleura et le peuple soufra.
Le mal s’infiltra en Cassel telle l’eau qui effrita ses murs.
Opportunité pour les uns, souffrance pour les autres.
Cassel connut l’exode et l’indigence.
Les braves trouvèrent la terre,
la transformant en richesse comme leurs ancêtres naguère.
Fierté nourrit le cœur du son peuple.
Force guida les travaillant.
Jamais ils ne se tairont face à l’envahisseur.
Jamais ils ne la quitteront,
car en sol aride poussera toujours le chardon.

- Fleurs sauvages -
Des fortifications qui protégeaient Cassel ne restent maintenant que les ruines d’un passé autrefois fier et fort. Un passé que certains idéalisent comme on chérit le texte d’un amant passé. En regardant l’horizon, ils ne voyaient que ce qui est absent, ce qui a été détruit. Pourtant, autour d’eux, la pierre de jadis abrite maintenant les misérables d’aujourd’hui. Alors qu’au nord, c’est la nature qui couvre les remparts. Le liège y a planté ses racines et suit les craques de la forteresse y trouvant chacune de ses faiblesses. Ils ne voyaient qu’invasion et destruction. Pourtant, moi j’y vois une adaptation. La nature a conquis ce que l’humain ne pouvait plus entretenir et l’humain à transformer ce que Cassel ne pouvait plus lui donner. Les ruines du nord sont mes préférés. Au début des floraisons, les fleurs sauvages tapissent le paysage d’une beauté aussi magnifique que chaotique. Et pourtant les rayons du Céleste illuminent leur spectacle afin que je puisse l’admirer chaque été. Très-Haut, si tes plans pour ce champ étaient différents, n’aurais-tu pas donné à tes serviteurs la force de le modifier ?