Historique Public

Haqim Drosir est le petit-fils de Drosir Migalien. Ce légendaire stratège pyréen a servi Vayha Lazhiri dans ses multiples batailles et s'est installé en Danteigne après l'exil forcé du peuple de l'archipel. Les récits des exploits de son aïeul et les histoires à propos de la beauté des terres de ses ancêtres ont fait d'Haqim un farouche combattant de la cause de la Reconquête.

Les Migalien s'unirent avec les Montalto, des propriétaires terriens Avhorois. Grâce à cet union, ils réussirent à faire pousser des caféiers extrêmement prisés en Ébène dont la grand-mère d'Haqim avait apporté les graines : les ardarica. À l'aide des profits provenant de la vente du café et des prêts monétaires de la Banque Libre d'Ébène, les familles purent construire des bruleries en Danteigne et des salons de café dans les grandes cités du nord : Vespera, Yr et Gué-du-Roi. Haqim constitua une petite troupe afin de protéger les établissements et les terres de la famille. Nommée les Bandes Bleues, la cohorte constituée de fiers à bras, de dresseurs de chiens et d'anciens militaires protège activement les intérêts de la compagnie familiale.

En passant du temps en Yr, où il réside actuellement, il fit la rencontre de nombreux membres de la diaspora vivant dans des conditions inhumaines. Il tenta de fournir quelques emplois à certaines personnes pour les sortir de la misère et se tailla une honnête réputation. Cette attitude, la renommée de son café et certains contacts bien placés lui permirent de rencontrer les hautes instances de la gestion commerciale de la cité et de travailler pour eux. Il reçut le titre de maitre du port d'Yr ainsi que de préfet commercial pour la cité. Loin d'être un banquier lettré, le rôle d'Haqim Drosir est de permettre l'accès aux négociants en Yr mais surtout de protéger les quais. Montalto y chasse les contrebandiers et les autres indésirables de la cité royale et il y prend un plaisir coupable accompagné des chiens de garde des Bandes Bleues.

Membre de la Maison des Trois Mains, il veille aux intérêts de sa famille et des orphelins de la diaspora pyréenne.