Premier fils de Franz et cousin d'Alphonse et Léonor, Orso n'a jamais eu d'intérêt à reprendre les affaires de la famille Aiguevive. Avant que son frère montre de l'intérêt envers les ducats, Orso fut à maintes reprises confronté entre le devoir et ses rêves. La naissance de Nador fut la bénédiction qu'il attendait.
Détaché de toute responsabilités familiales, on l'oublia peu à peu dans ses jeunes années. À peine plongé dans sa quiétude nouvelle, que son père Franz l’envoya effectuer son service militaire à Felbourg, pensant lui faire oublier enclumes et marteaux. Dans ses cours martiaux, il dessinait des engins de siège aussi stupides que ambitieux, lui faisant oublier le train de vie qu’il menait à contre-coeur.
Il prit goût cependant à quelque chose d'impromptu. Dans les exercices auxquels il était confronté, il n’aimait pas le goût amer de la défaite. Rien pour lui ne valait le sentiment d'une stratégie écrasante. Ce qui lui fit réaliser un nouveau besoin revampé: ses créations avait besoin d’un but pour s’ériger.
Avec de grandes ambitions, il retourna chez sa famille, métamorphosé. Il se mit alors à créer, améliorer et parfaire les produits familiaux, pouvant ainsi garder un pied dans la forge et l’autre à la table de décision. Son frère fut le plus charmé de ce changement drastique.