Zola Belleli est la petite cousine d’Augusto Filii et issue d’une des grandes familles d’Avhor dans le comté de Vespera. Elle est plus particulièrement une digne descendante d’une lignée de nobles artisans et académiciens. Sa grande tante, Fideli Belleli fût brièvement mariée à Georgio Filii, avant que le controversé mécène sanguinaire trouve la mort en 323. Elle donna naissance à Jordi Filii, père de notre mécène-palatin Augusto Filii. Elle se remaria à Marion Chanteclaire avec qui elle fonda en 325 l’École des bonnes manières de la cité de Vespera, dont la réputation n’est plus à faire.
Le frère de Fideli, Massimo Belleli eut lui-même deux fils jumeaux : Alessandro et Tommaso. Ensemble, ils sont les actuels maîtres vignerons de Vespera, gestionnaires et experts dans le développement des meilleurs cépages du royaume. Alessandro devient aussi le père de trois enfants, dont l’aînée Zola, suivi de Vincente (au prénom prédestiné) et Edoardo.
Devant un père et un oncle vieillissants, Zola décide de devenir artisane pour prendre leur éventuelle relève, avec ses frères. Disant se spécialiser en joie de vivre, elle veut poursuivre la mission familiale, mais aussi développer de nouveaux alcools et autres produits du plaisir et de la fête. Artiste à ses heures, elle ne manque jamais une occasion de danser (et de boire), mais aussi de se nourrir de musique, théâtre et poésie.
Professeure à l’École des bonnes manières, elle enseigne l’étiquette, l’éloquence, le raffinement et donne des séminaires sur diverses activités mondaines et artistiques. Elle aspire aussi à monter au titre de grande directrice de l’école, « mettant à la retraite » l’actuelle directrice Stella Bianchi. Elle désire ainsi faire honneur à sa grand-tante Fideli et remettre une Belleli à la tête de l’académie, comme il se doit. Elle désire éventuellement combiner sa connaissance du beau et du raffinement à son talent d’artisane pour créer sa propre ligne de produits de beauté et parfums.
Rien n’est trop beau pour nourrir les ambitions de Zola, qui désire montrer son savoir-faire au royaume et léguer de grands ouvrages et constructions. Car si longtemps on considérait la noblesse avhoroise comme "une vieille noblesse peu nantie par manque d’intérêt pour les affaires commerciales », Zola Belleli veut certainement rompre avec la tradition pour se démarquer personnellement, mais surtout au nom d’Avhor, une région qui mérite de se hisser au rang des meilleurs.